Cours de salsa à Perpignan 66
 
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Son Cubano

Le Son Cubain

Qu’est ce que le Son?

Le mot est issu du mot « sonar » qui signifie « sonner ».

Le son est incontournable pour tous ceux qui connaissent la Salsa.

C’est un genre musical Cubain apparu entre la fin du XIX et le début du XX siècle et a atteint une projection internatonale à partir des années 1930.

La musique cubaine est l’une des plus exportée à travers le monde et ce, depuis plus d’un siècle.

Les talents et les tubes planétaire sont légions.

Il est l’un des plus influents de la musique latino-américaine,

Ses dérivés comme la Salsa, le Chachacha, le Mambo, la Bachata(et oui la Bachata est issu du chachacha cubain) la Cumbia… Se sont répandus dans le monde entier.

Pour simplifier c’est un mélange de jazz Cubain, Rumba Afro-Cubaine avec pour certaines des rythmes de Mambo, bomba Portoricaine, de Guaracha…

Célia Cruz est une des chanteuses ayant contribué à son émergence.

Le Chachacha est très proche du Son et ils se mélangent quelques fois dans les morceaux. C’est le violoniste Cubain Enrique Jorrin qui l’a inventé en 1954, il faisait partie du groupe Charanga Orchestra América.

Il se danse également sur le contretemps comme le Son.

Si la musique Cubaine est si envoutante, c’est qu’elle est née d’une rencontre de plusieurs cultures du monde sur la même île.

Sont nés de ce métissage de multiples genres musicaux: Boléro, Chachacha, Changuï, Conga, Contradanza, Danzon,Filin, Guajira, Guaracha, Habanera, Jazz Afro-Cubain, Mambo, Mozambique, Nueva Trova, Pachanga, Punto Guajiro, Rumba, Son, Songo, Timba, Trova, Tumba Francesa…

Le son a été déclaré patrimoine culturel de Cuba en 2012.

Il est issu du métissage des cultures amérindiennes, africaines, espagnoles et européennes.

On retrouve dans ses origines divers styles musicaux tels que la contredanse française, le danzon, la Trova, le Nengon, le Kiriba, le Changuï…

La couronne d’Espagne avait permis aux esclaves de conserver certainescoutumes africaines, jeu du tambour et chant religieux en particulier.

La fusion des différentes cultures africaines et celle des colons espagnols amorce un procésus complexe de transculturation auquel d’autres se sont rajouter au fil des siècles.

Selon les historiens le Son est originaire des régions orientale de Cuba.

Les « on-dit » de l’histoire raconte qu’en 1892, Nené Manfugas, joueur de guitare « Tres » (instrument qu’il a découvert à Baracoa) originaire des montagnes de l’oriente, aurait amené, au sein de son trio, composé d’un tres, de bongos et d’une marimbula, le mélange Porto-Son et Changuï pour les fêtes du carnaval de santiago.

Le style s’appellera montuno (qui vient du mot « monte » signifiant montagne)

Santiago de Cuba, sur le plan musical, est dominé par ceux qui, quarante ans plus tard, vont être baptisés les Trovadores.

Rapidement le public est séduit par le côté festif du Son.

Les chanteurs-trovadores et les premiers soneros vont régulièrement se côtoyer.

Le Son va évoluer à Santiago, les musiciens le jouent en duo, trio ou quarteto.

Les instruments qui le composent, sont selon les formations:

Guitares tres (guitare 3 cordes), bongos, marimbula(basse), marcas et guiro(calabasse rénuré que l’on racle avec une bagette) qui sont les 2 seuls instruments originaire des indiens de Cuba.

Le son est un chant mais aussi une danse. Les amateurs jouent un rôle primordial dans l’évolution du genre, ils contraignent les musiciens à modifier leur jeu et à s’adapter aux exigences du danseur.

Le son reste pratiquement inconu dans les autres régions de l’île jusque dans les années 1910, quand les mouvements des populations vont chercher du travail dans les villes et qu’à cette époque égalemnt le gouvernement décide de disséminer des soldats de l’armée permanente dans toute l’île, par peur de conspiration, et plus tard des soldats de l’Oriente vers la capitale.

Le Son évolue progressivement sous l’influence de différents musiciens, se forment en cuarteto puis sexteto, malgré le rejet d’une partie de la bourgeoisie blanche de la Havane.

Certains se risquent dans les cabarets et salles de danse même s’ils y risquent la prison pour avoir dansé le Son sans l’aval des autorités.

Peu à peu, il prend la place du Danzon, en vogue depuis une quarantaine d’années, et rentre enfin dans les salons de la bourgeoisie en 1923.

Le 29 octobre 1925, le Sexteto Habanero entre dans l’histoire avec deux enregistrements effectués à La Havane, « Maldita Timidéz » et « No me desprecies mujer ». Poursuivant ses innovations le sexteto incorpore en 1927 une trompette, jouée par Enrique Hernández Urrutia, remplacé après quelques mois par Félix Chapottín, donnant sa forme définitive au septeto sonero traditionnel, celui qui vit encore aujourd’hui, particulièrement à Santiago de Cuba. C’est le début du Septeto Habanero.

Leur succés donne le dépard de nouvelles formations de soneros.

Le Son se repend dans toute l’île, aidé par la première radio qui voit le jour en 1920.

A suivre article en cours d’écriture….

 

Cours et stages de salsa cubaine - bachata - reggaeton - rumba guaguanco 66

L'association salsalunya a pour but de développer à Perpignan et dans les Pyrénées Orientales les danses et musiques cubaines.

Pour se faire l'association a mis en place des cours de salsa à Perpignan, Elne, Ille sur Têt, Prades, St Laurent de la Salanque, Thuir, St Estève, Vinça, Ceret se déplaçant de ville en ville afin de partager la passion des danses latines.